Résumé :
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L’opinion courante admet difficilement que la mort et le deuil d’un animal de compagnie puissent être vécus avec autant d’intensité que celle d’un être humain proche. Si le deuil d’un animal n’a pas sa place en société, force est de constater que le deuil, en général, se voit banalisé dans le social, à l’exception des cimetières pour animaux. À la culture, dite populaire, de ces nécropoles (épitaphes, ornements funéraires) font écho les correspondances et écrits de Sigmund Freud, de Sidonie Csillag, d’Anna Freud et de Marie Bonaparte. L’auteure soutient ici l’hypothèse que le discours sur l’animal, tel qu’il est tenu par ces différents protagonistes, mobilise des figures archaïques, plus ambivalentes qu’il n’y paraît.
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