Abstract:
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À partir du discours issu de deux époques du pouvoir colonisateur, un an après l’annexion de Madagascar et trente ans plus tard, l’article s’attache à dégager la façon dont fut tenu le clivage entre le « sauvage » et le civilisé, déterminant la négation d’un art malgache. Mais l’étroite dépendance de l’art et de la culture du pouvoir est nouvelle forme de l’articulation entre l’organisation hiérarchique de la société malgache qui avait précédé et de ses expressions artistiques, notamment dans l’art funéraire. Jusqu’à nos jours, un certain regard sur l’art reste pris dans le leurre temporel de l’évolution civilisatrice, contre-investissant l’inactualité du « primitif », de ses forces pulsionnelles hostiles et sexuelles infantiles.
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