Résumé :
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Sur le plan de l’imagination, Anaïs Nin disait qu’elle régnait en maître, sur le plan de l’expérience, qu’elle avait peur. Peur que son souffle ne se réduise en sanglots. La perversion (quand la poussée pulsionnelle ne trouve pas de bord) comme moindre mal. Avec ces âmes crevassées, ou plutôt animales, personne ne sait comment s’y prendre. On est aimanté ou écœuré. Ou, roman ou réalité, happé et complice de toutes ces dépravations d’appétit. Et puis, aussi, interrogé quant à la fonction de l’écriture, salvatrice ou dévastatrice. Loin de toute tentative diagnostique, cette lecture de psychanalyste se veut être plutôt une variation à partir d’Anaïs Nin, certes au plus près de ses mots à elle mais interprétative – à l’aune de l’hypothèse de sa haine à l’égard de la psychanalyse.
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