Résumé :
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À partir du film de Lars Von Trier Melancholia, l’auteure analyse les mécanismes psychiques et sociaux qui caractérisent la pensée contemporaine de la catastrophe. Pour elle, un grand nombre de productions artistiques ou intellectuelles qui traitent de la modernité s’appuient sur une idéologie ancienne remise au goût du jour, qui voit dans le progrès la menace ultime. En démontant les présupposés de l’écologie radicale, l’auteure nous montre comment toute idéologie se veut un antidote à la perte en refusant l’altérité et l’inconnu, au contraire de la créativité qui, si elle peut se déployer, offre de multiples ressources élaboratives et ouvertes.
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