Résumé :
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L’article étudie le rapport entre le désir humain, la technologie et l’imagination en insistant sur : 1. la phénoménologie de ce rapport ; 2. ses ramifications ontologiques et écologiques. Partant des travaux de Bion et de Winnicott, il présente un cadre psychanalytique pour penser les attitudes qui contribuent à la crise climatique actuelle, en prêtant une attention particulière à l’effet problématique que la technologie a exercé sur notre sens du temps et de l’espace. L’auteur y soutient que les fantasmes d’omnipotence qui prédéterminent notre relation à la technologie, aux uns et aux autres ainsi qu’au monde non humain, nous ont enveloppés d’une sorte de réalité virtuelle qui détruit le sens d’une responsabilité majeure envers l’environnement.
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