Résumé :
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La première mise en mots d’un événement à caractère traumatique, au sortir de celui-ci, par les enfants qui y sont exposés est parfois recueillie dans le cadre des prises en charge médico-psychologiques d’urgence qui se sont mises en place depuis plus d’une vingtaine d’années. Les paroles de trois enfants en période de latence âgés de 8, 9 et 10 ans sont rapportées et l’échange qui s’établit avec le clinicien est décrit en soulignant l’intensité de la relation transférentielle qui s’instaure lors de ces rencontres. L’accès à la narrativité de ces trois enfants confrontés à des événements violents est discuté à la lumière des processus psycho-traumatiques.
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