Abstract:
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Ayant participé en 2008 à la fondation de l’Association Libanaise pour le Développement de la Psychanalyse (ALDeP), première association psychanalytique reconnue par l’Association Psychanalytique Internationale (IPA) dans un pays de langue arabe, et en 1978 à la fondation du département de psychologie de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth où la psychanalyse occupe une place de choix, l’auteure témoigne de son vécu vis-à-vis de ces deux projets au Liban. Elle nous livre sa déception face aux manquements et aux transgressions de la première génération analytique jusque dans les universités, occasionnant des traumas qu’il a fallu élaborer pour arriver à transformer et construire, aboutissant ainsi à poser l’acte de naissance de l’ALDeP. Elle met en garde afin de veiller à continuer cette élaboration avec les nouvelles générations, pour échapper aux répliques sismiques de la répétition et préserver la place de la psychanalyse à l’université.
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