Abstract:
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La liberté, issue du travail de culture comme élaboration intrapsychique et inter-individuelle des expériences de vie, se construit à la faveur des liens sociaux d’amour (Éros) proposés par la civilisation et ses fondements éthiques. Cet article tente de démontrer comment la liberté, à l’épreuve des liens d’amour, relance en permanence le travail de culture dans son élaboration du conflit entre l’individu et la civilisation. L’auteur interroge les attaques de la liberté sous la forme d’idéologies collectives (psychologie des masses) au travers d’une idéologie dominante dans la culture contemporaine qui prend la forme paradoxale d’une revendication collective d’une prétendue liberté d’aimer conquise dans la sphère de la sexualité. À partir de cette interrogation, l’auteur propose un élargissement du travail de culture : là où était le sur-moi-de-la-culture doit advenir le surmoi individuel.
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