Résumé :
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Le texte de Rosine Perelberg à propos des cures de femmes avec des femmes ouvre des voies associatives plurielles, à la fois cliniques et métapsychologiques. D’une part, le transfert « homosexuel » et l’excitation qu’il génère peuvent être combattus par une idéalisation exacerbant le narcissisme ; d’autre part, l’actualisation des angoisses de séparation et de perte se heurte au noyau mélancolique. Les deux sont susceptibles de se conjuguer dans un même mouvement que l’auteur rattache à une érotique mélancolique prise dans le double courant des pulsions de vie et des pulsions de mort. Enfin, le retournement mélancolique de la haine contre le moi et la libération des fantasmes homosexuels tentent de masquer la rivalité mortifère avec l’analyste.
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