Résumé :
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L’auteur, à partir de la surprise de constater chez elle son ignorance inconsciente de la mort, souligne à quel point la mort est absente de l’inconscient, en particulier chez l’enfant en général, mais aussi chez une patiente suicidaire. Elle illustre cette dualité : connaissance consciente et méconnaissance inconsciente de la mort par ses conversations avec une dame fort âgée, 96 ans, chez qui elle ranime un projet : devenir la centenaire du quartier. Le mouvement dépressif qui la faisait se résigner s’estompe au fil des entretiens pour faire place à une solide volonté de vivre. On ne voit pas la trace de l’ombre de la « pulsion de mort » dans cet exemple.
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