Résumé :
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Les notions de « pulsion de vie » et de « pulsion de mort » ne doivent pas être conçues comme des fondements ultimes (et métaphysiques), sous-jacents à leurs effets dans la vie psychique et humaine, mais comme une polarité transversale à tous ces effets, et qui rejoint toutes les grandes découvertes de la psychanalyse, sur la sexualité et la destructivité, le moi, les relations, et leurs polarités, avec comme termes ultimes la violation ou à l’inverse la création de soi et des autres. On découvre chez Freud lui-même ces deux directions possibles d’interprétation, mais tout conduit aujourd’hui à trancher pour l’une et contre l’autre. La polarité entre la vie et la mort prend plusieurs aspects dans la vie psychique humaine et c’est ce qui permet de comprendre que l’on peut mobiliser plus d’une force de vie, contre plus d’une forme de mort. C’est tout un champ qui doit se rouvrir, de la biologie à l’éthique et la politique, en passant par nos haines et nos amours.
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