Résumé :
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Prendre en compte les pulsions de vie dans la pratique psychanalytique, c’est valoriser l’investissement de l’objet et de soi-même et pas seulement les représentations psychiques. C’est réévaluer le principe de plaisir à la lumière d’Éros et de la pulsion de mort, être sensible à l’importance de l’intrication des pulsions, aux mouvements de liaison et de déliaison, au sens des agirs, à la valeur de la passion et aux transferts latéraux. C’est prêter attention aux potentialités et pas seulement aux déficits, reconnaître et supporter la clinique de la dépendance, ainsi que le travail sur les séparations. Tout en ne sous-estimant jamais le négatif et la destructivité, c’est reconnaître la créativité des défenses primaires et une conception de l’être caractérisée par l’amour ; car c’est lui qui fait vivre.
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