Résumé :
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L’auteur interroge la fonction du travail deux à deux comme la plus petite dimension formalisable du travail institutionnel en psychiatrie, au sens de travail à plusieurs, dans le contexte d’un hôpital de jour pour adultes psychotiques ; autre manière d’envisager dans la transversalité l’incarnation d’un premier tiers institutionnel réel. Après en avoir précisé quelques modalités d’organisation comme la double référence infirmière et médicale ou la règle du « au moins deux » pour animer un atelier thérapeutique, l’auteur développe une vignette clinique. Est abordée la lente émergence d’une appropriation du corps et d’une intimité psychique à travers l’articulation entre soins au quotidien assumés par l’infirmière référente, consultations à trois et ateliers thérapeutiques comme matrice du transfert. Mais au-delà de l’organisation réglée du travail deux à deux, c’est aussi sa dimension aléatoire qui est mise en avant comme espace d’ouverture toujours en potentialité de surgir.
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