Résumé :
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L’interprétation gagne à être porteuse du point de vue du tiers exclu auquel le patient peut s’identifier. L’identification au tiers exclu est une condition de la portée d’une interprétation de transfert ainsi médiatisée. Cette hypothèse approfondit d’une part l’idée qu’il n’est de tiers qu’exclu, et conduit d’autre part à l’idée de ce que « tiers enfant », comme « assomption » du tiers exclu, et « tiers paternel » se doivent mutuellement. Autrement dit, il n’est de tiers qu’exclu, et le tiers ne se joue qu’à deux – tiers paternel et tiers enfant, deux modalités du tiers s’articulant l’une à l’autre. Techniquement, quand l’interprétation manque le point de vue du tiers exclu auquel s’identifier, elle peut s’avérer dommageable, elle prend le risque d’être persécutrice. Cependant, pratiquement, le tiers ne se joue qu’à deux que pour autant qu’il se joue à trois – moyennant le tiers féminin, « porte-parole » de la scène originaire.
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