Résumé :
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Cet article décrit la complémentarité du cadre et du processus psychanalytique sous l’angle des principes organisationnels communs à l’ensemble des systèmes vivants. En prenant appui sur la théorie des systèmes autopoïétiques, qui se situe au croisement de la biologie, des sciences cognitives, de la sociologie et de la philosophie de l’esprit, nous démontrons comment la spécificité du cadre psychanalytique permet l’émergence d’une clôture opérationnelle qui confère son identité et son autonomie au processus psychanalytique. Celui-ci s’organise dès lors de manière analogue à l’appareil psychique et à son fonctionnement. L’article se termine en explorant les incidences de la perspective autopoïétique sur l’éthique et la méthode du clinicien dans sa pratique.
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