Résumé :
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Un dialogue entre la psychanalyse et la physique quantique nécessite, comme tout échange interdisciplinaire, le respect de l’hétérogénéité et de la spécificité de chacune des disciplines, ce qui suppose le préalable d’un questionnement épistémologique. Le plus souvent, c’est à titre métaphorique que des psychanalystes recourent à des termes et/ou à des concepts empruntés à d’autres sciences pour soutenir leur élaboration théorique. L’auteur en donne quelques exemples. Pour questionner la légitimité, la limite et l’intérêt de ce recours, une approche rigoureuse de la métaphore – ou plutôt du processus de métaphorisation – s’impose. Après en avoir rappelé les caractéristiques sur le plan linguistique, en précisant que la métaphore est la seule figure de rhétorique qui exige pour se réaliser la référence à un terme intermédiaire, l’auteur en rappelle l’approche psychanalytique en questionnant ce processus à la lumière de quelques séquences cliniques pour en saisir l’articulation avec la fonction paternelle dans son double vertex – tiercéisant et inhibiteur.
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