Résumé :
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La préoccupation concernant l’aboutissement d’une cure à son terme, idéalement latente chez tout analyste, convoque régulièrement des prescriptions sur la durée et l’arrêt qui tentent de répondre aux compulsions de répétition et de réduction. S’y reconnaissent deux souhaits exprimant la régressivité pulsionnelle jusqu’à extinction des pulsions de mort et de vie : en finir et la quête de l’infini. La référence à un fonctionnement mental idéal théorique prenant en compte ces souhaits liés aux attractions au-delà du principe de plaisir, introduit des critères qualitatifs qui témoignent de l’importance de l’intemporalité indispensable à l’en-deux-temps de l’après-coup. Ce procès est installé sous l’égide de l’impératif de renoncement dont la première fonction est de s’opposer à l’extinction pulsionnelle. Le besoin des enfants de dire non témoigne de l’ambivalence envers cette retenue fondatrice. Le futur surmoi portera ce conflit de renoncement au sein de l’ensemble du psychisme.
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