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Résumé :
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L’auteure propose de parler de destins de l’analyse, car il ne s’agit pas de l’achèvement d’un processus, mais de son appropriation, et d’un devenir à partir des transformations psychiques que ledit processus a autorisées. Compte tenu de l’intemporalité de l’inconscient, l’expérience analytique s’inscrit en dehors d’un début et d’une fin, et reste liée à la permanence d’une dynamique pulsionnelle avec l’ouverture vers de nouveaux objets d’investissement. Pour envisager la terminaison d’une cure, les éléments de transfert négatifs pris dans la haine et la compulsion de répétition ont fait l’objet d’un travail élaboratif impliquant l’indispensable analyse de ses affects contre-transférentiels par l’analyste. Avec Fabien, l’auteure explore successivement la rencontre, le travail de séance et l’élaboration de la haine pris dans le nouage transféro-contre-transférentiel.
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