Resumen:
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Ce petit texte intervient dans le débat déclenché à l’IPA (Association psychanalytique internationale) par un changement du nombre de séances dans le modèle dit Eitingon. Vu depuis la France, ce changement pourrait paraître anecdotique. Mais il a des répercussions importantes, autant au niveau de la clinique que sur le plan politique et institutionnel. Chaque « modèle » de formation a sa propre logique. Au-delà du débat, l’auteur relève l’idéal toujours à l’œuvre : croire qu’il existe une « bonne manière » de former des psychanalystes. Or, penser qu’il existe un modèle idéal et définitif de formation va à l’encontre de ce que veut transmettre la formation analytique : le caractère foncièrement conflictuel de la psyché, dont les mouvements transférentiels sont par excellence le lieu où il se manifeste. Tout comme le symptôme ou le rêve, la formation du psychanalyste a tout d’une formation de compromis
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