Résumé :
|
Dans notre monde d’excès de stimulation, le manque de relation et d’attention rend triste l’enfant modèle. La théorie psychanalytique, avec sa vision économique de la psyché comme moyen de régulation et de décharge de quantités d’affects, s’applique pleinement aux jeunes générations, malheureusement de plus en plus déprimées et soumises à des besoins de plus en plus addictifs. Les problèmes d’identité sont au centre de ces troubles, associés maintenant à la question des origines avec le grand nombre de naissances après intervention médicale. La parentalité mobilisée par des besoins narcissiques est parfois trop masochiste, mais soutenue par de puissants idéaux transmis à l’enfant démuni, car peu contenu. La sexualité infantile paraît mal remplir son rôle d’organisateur de la libido et des mobilisations de la sublimation. L’hypersexualisation de la vie des enfants conduit le plus souvent à des jeux addictifs et semble s’associer à une aggravation de la dépression à l’adolescence.
|