Résumé :
|
Il existe des formes de délire qui ne trouvent pas d’expression directe dans le langage, mais que l’on peut repérer par certains comportements, des façons d’être singulières, excentriques. À partir de la vie et de l’œuvre de Vivian Maier, garde d’enfants anonyme devenue photographe de renommée internationale après son décès, en 2009, nous tenterons de mettre en évidence l’existence d’une « psychose à bas bruits ». Nous insisterons particulièrement sur les points de bascule constitués par les sautes d’humeur et la désadaptation progressive, chez un sujet s’efforçant de garder le secret sur lui-même comme sur sa pratique personnelle.
|