Resumen:
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Si les affections neurologiques touchent de façon privilégiée les fonctions motrices, cognitives et langagières des sujets qui en souffrent, elles ne sont pas sans engager également de profondes modifications de la personnalité, perturbant notamment les sphères comportementales, caractérielles ou encore thymiques et émotionnelles de ces patients. Parmi ces modifications subjectives, l’indifférence affective est repérée par le corps médical comme un possible trouble secondaire ou associé aux pertes neuro-cognitives.
L’article interroge les implications et incidences subjectives de cette apparente désaffectation présentée par certains patients neuro-lésés, à travers quelques exemples cliniques et en fonction des modes de déconstruction psychique et de déstructuration subjective impliquées par les lésions cérébrales. Ce qui revient à interroger la valeur de l’affect, à partir de l’expérience de son effacement, notamment en rapport à ce qui fonde, ou cause, un sujet.
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