Résumé :
|
Qu’est-ce qui fait que nous ne nous contentons pas d’être inscrits dans l’être par notre naissance, c’est-à-dire par nos parents, mais que nous ressentions comme un devoir de nous y inscrire, de nous y écrire, sans que nul ne puisse le faire à notre place ? Cette exigence d’écriture – que nous paraît être fondamentalement le surmoi – sera interrogée dans le prolongement des analyses lacaniennes qui, bifurquant par rapport aux analyses freudiennes, lesquelles rapprochaient ce qui se passe pour les hommes et ce qu’il en est des animaux supérieurs, mettent l’accent sur le langage et par conséquent sur la pluralité des langues. Ainsi, le problème du schématisme du surmoi (entre l’être et le devoir être ; entre les intérêts et la loi) nous paraît, sinon se résoudre par cet appel aux langues qui le diversifient de façon très étrange, mais du moins être mis par ce biais dans sa bonne direction.
|