Résumé :
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Le surmoi de l’analyste ne sursoit à rien d’autre qu’à la nécessité de laisser celui de l’analysant le laisser chuter comme reste. C’est donc le risque de l’analyse que de buter sur l’analyste. Sa dissolution programmée passe, quand tout se passe au mieux, par une lente métamorphose de la place de l’autorité. En ce sens, la fin de l’analyse n’est pas dépourvue d’incidences quant au politique, qui peut s’en trouver quelque peu découronné. Mais la dimension asymptotique du processus n’a pas de quoi rendre inévitablement optimiste.
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