Résumé :
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Ferenczi a décrit les expériences traumatiques précoces et tenté de les amener dans la situation psychothérapique afin de pouvoir les traiter. Ces traces traumatiques se manifestent dans le transfert parfois des dizaines d’années plus tard. L’auteur fait l’hypothèse qu’elles apparaissent également dans les œuvres d’art. L’hypothèse sera illustrée avec quatre artistes : Zoran Mušič, Juan Miró, Niki de Saint Phalle et Louise Bourgeois, et d’autre part, une séquence d’une psychothérapie d’enfant. Ainsi, certaines œuvres contiennent des traces de la période périnatale, ou elles répètent le traumatisme de la naissance, voire elles s’originent dans la période prénatale. On peut donc postuler qu’il y a une aptitude à transformer les traces du trauma pour en faire la matière d’une création artistique.
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