Résumé :
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En 1932, une impensable déchirure entame et blesse la relation d’amitié et de travail tissée
vingt-cinq ans durant entre le père de la psychanalyse et Ferenczi, que la maladie allait emporter quelques mois plus tard. En 1937, Freud renvoie cette tragédie à la fatalité, au mortifère retour, chez Ferenczi, d’une névrose dont l’analyse personnelle sur le divan l’avait pourtant jadis guéri. En 1932 Ferenczi, lui, référait cette rupture à une faute de son analyste qui, dans la cure, n’aurait pas pris en compte et aurait laissé inanalysé le transfert négatif de son patient. L’auteur soutient ici une autre hypothèse : ce n’est pas « l’analysant Ferenczi » mais bel et bien « Ferenczi l’analyste » qui aurait été mal accueilli, ce drame fatal répétant des traumas archi-originaires.
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