Résumé :
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Mon propos consiste à dérouler les étapes d’une posture anthropologique tentant de cerner un irreprésentable à partir d’une disparition qui a eu lieu (le génocide des Arméniens en 1915), tout en interrogeant les intentions d’une écriture qui s’apparente à une forme de témoignage sur le témoignage, texte peuplé animé d’une « promesse d’inscription ». Le déroulement d’une démarche « du pas à pas » s’inscrit dans une volonté secrète de « faire voir » et de « faire entendre » les échos d’un irreprésentable, et souhaite enrichir le débat sur les atteintes générationnelles et les injonctions de réparation, dès lors que le chercheur se trouve personnellement affecté par une disparition qui a eu lieu du fait de son héritage familial.
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