Résumé :
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En retraçant son parcours d’analyste, Philippe Réfabert n’engage rien de moins qu’« un changement de paradigme pour la psychanalyse », qu’une reconfiguration tant de sa théorie que de sa pratique. Changement de paradigme qui procède « dans les parages de l’originaire » et sous le signe du trauma, en substituant aux destins d’une pulsion, censément donnée d’emblée, les avatars d’une « matrice psychique transitionnelle », « qui n’appartient ni à la mère ni à l’enfant mais aux deux », et les défaillances qui affectent la fonction du témoin. En d’autres termes, il s’agit d’ancrer la psychanalyse « sur le sol ferme du paradoxe ».
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