Resumen:
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Le livre de Philippe Réfabert interroge sans relâche l’œuvre freudienne, ayant souffert lui-même d’une orthodoxie trop souvent soumise aveuglément à la Loi paternelle, et prônant un Œdipe à tout prix comme mot d’ordre ainsi que la mise au ban de Ferenczi. En rapportant l’ensemble de la vie pulsionnelle « dans les parages de l’originaire », l’auteur déplace le curseur de l’enjeu analytique du côté d’un premier autre qui a occupé ou non la place de témoin. Philippe Réfabert nous transmet à partir de sa clinique, mais aussi à partir du champ de la poésie (Celan) et des romanciers (Melville et son Moby Dick) toute une boîte à outils qu’il s’est forgée au fil du temps. Les notions de matrice transitionnelle et de concertation rythmique, l’existence d’un système paradoxal et le don d’une trace de mort, sont autant de repérages cliniques qui viennent faire front à la menace de néantisation.
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