Resumen:
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Si les techniques et l’informatique prennent une place croissante dans le diagnostic/traitement des maladies, leur expansion ne fait pas disparaître le sujet du champ de la médecine mais semble plutôt, par contraste, mettre en évidence l’importance du versant subjectif et relationnel de l’acte médical. Dans la rencontre du médecin avec un malade dont la parole résonne et se fait entendre de plus en plus hors du domaine classique de la sémiologie, la psychanalyse peut être d’un apport majeur par les repères et le cadre d’intervention qu’elle peut fournir au praticien pour cette part de son exercice professionnel. En insistant sur la spécificité de la pratique médicale, le travail de recherche mené par M. Balint sur la contribution de la psychanalyse à la médecine se concrétise par un double apport : l’apport de concepts et d’une pensée permettant au médecin de se repérer dans la dimension relationnelle de l’acte médical, de s’ouvrir à une clinique élargie à la dimension subjective et aux effets psychothérapeutiques de son intervention ; l’apport d’une méthode de formation, celle des groupes Balint. Après avoir décrit l’utilité de ces groupes de formation pour les médecins en activité, nous examinons leur intérêt dans la formation des étudiants telle qu’elle se met actuellement en place dans les facultés de médecine.
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