Résumé :
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Un changement de regard sur l’enfant a fait naître la pédopsychiatrie, celui de l’hypermodernité a fait émerger une nosographie supplantant la psychanalyse. La proportion des consultations infanto-juvéniles pour névroses « freudiennes » diminue au bénéfice de difficultés touchant à l’ici et maintenant, renvoyant aux diagnostics du dsm (tda/h, top). Un lien est fait avec le concept de névroses actuelles utilisé par Freud chez l’adulte et adapté ici à l’enfant. De part et d’autre de la névrose phobique, deux modalités de mal-être moins structurées se déploient, avec une désintrication progressive des pulsions de vie et de mort : une polarité explosive (agitation compulsive) et une polarité implosive (somatisations).
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