Material Type: | printed text |
Title: | In the shadow of Moloch : the sacrifice of children and its impact on Western religions |
Authors: | / Martin S. BERGMANN , Author |
Publisher: | New York : Columbia University Press, 1992 |
Pagination: | 347 p. |
ISBN (or other code): | 978-0-231-07248-9 |
Size: | 347 p. / 23 cm |
Languages: | English |
Abstract: |
"Il est inutile de présenter Martin Bergmann aux lecteurs familiers avec la psychanalyse : sa contribution à la littérature psychanalytique est bien établie et reconnue, et il est demeuré longtemps une figure de premier plan des cercles psychanalytiques. Son écrit sur l'Holocauste est particulièrement bien connu. Il est actuellement professeur de psychologie clinique à l'école post-doctorale de l'Université de New York et enseigne à la Société freudienne de New York. Son travail bénéficie expérience riche d'années de réflexion sur les questions psychanalytiques.
Dans cet ouvrage il met en oeuvre ces ressources pour s'interroger sur un thème puissant et la culture humaine qui a de vastes implications pour notre compréhension de la condition humaine et en particulier de l'expérience religieuse. En résumé, la thèse qu'il soutient est que les origines des religions archaïques sont corrélées au besoin d'apaiser la colère des dieux par un sacrifice humain, tout particulièrement d'un petit enfant. Ce processus dynamique a entrainé une répression et une sublimation croissantes dans l'histoire de la religion et continue à exercer une influence efficace et puissante à un niveau inconscient sur l'esprit de l'homme encore aujourd'hui. L'offrande sacrificielle a pour fonction de protéger le sacrifiant de l'hostilité de la divinité. L'hostilité du sacrificateur est transformée par projection dans la crainte de la persécution par le dieu.Les plus anciennes formes de sacrifice cherchaient simplement à substituer une victime pour attirer sur elle la colère du dieu - habituellement un enfant, comme dans les sacrifices bibliques au dieu ammonite Moloch. Un sacrifice de cet ordre est fondé sur l'agression et était souvent associé au culte des morts. Dans les formes plus récentes de sacrifices, la victime sacrificielle est remplacée par un animal sacrificiel, dont une partie était offerte consumée par le feu au dieu et le reste consommé au cours d'une fête totémique. Dans cette deuxième variante du culte sacrificiel, l'agression et l'amour sont mêlés de telle sorte que la colère du dieu est apaisée ; l'animal sacrificiel en vient dès lors à représenter le dieu, et manger l'animal aboutit à renforcer le lien avec le dieu d'une part et à resserrer les liens entre les croyants de la communauté d'autre part." extrait de W.W Meissner, JAPA, 1996 |
Contents note: | Bibliogr. pp. 317-328 ; index |
Copies (1)
Barcode | Call number | Media type | Location | Section | Status |
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10021702 | BER | Ouvrage | BSF Paris | ψ Réserve : Ouv. A-Z | Not for loan |