Résumé :
|
La véritable esthétique de la Mort n'est pas d'en répartir le domaine en catégories, mais d'examiner le fait de l'Art tout entier sous l'hypothèse de sa présence prépondérante au sein même des démarches créatrices (...). Une esthétique de la Mort. Dans une nouvelle dialectique, Mort ne recouvre pas une idée vague, mais si le mot Vie me sollicite à la reconnaissance de tous les éléments fondamentaux d'une présence intérieure à moi-même, devenant Moi par la pensée que je lui accorde, Mort implique une prise de conscience analogue et antagoniste (...). L'art dit s'examiner préférentiellement dans ses liens avec la Mort, et non dans l'arbitraire liaison avec la vie, dont toute prépondérance dans l'œuvre est la véritable perturbation affectant les rapports pré-établis, valorisants, de l'œuvre et de la Mort.
|