Résumé :
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La notion d’identité évoque automatiquement la figure d’Erik Erikson, mais la psychologie synthétique de l’identité du moi dont il rêvait de doter la psychanalyse semble s’être perdue dans les sables. Pourtant son influence a peut-être perduré de façon souterraine par le biais de son exégèse de 1954 du rêve de Freud, « l’injection faite à Irma », qui a servi à la formation de générations d’analystes américains. On peut suivre ces traces comme des vestiges de la psychologie du moi dans les fonctions attribuées au rêve manifeste jusque dans la théorie du Self et dans celle des Relations d’objet, et dans les débats sur la scène psychanalytique française dans les années 1970.
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