Résumé :
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On entreprend de secouer le concept de haine de soi, qui révèle ses limites. La haine de soi est toujours partielle, ce qui implique un vrai travail psychique où le sujet s’appuie sur elle pour la cerner, la réduire ou l’inclure dans un symptôme compulsif. On étudie l’aspect clinique et aussi l’aspect « juif » de ce concept ; ce qui amène à le dépasser par des notions comme la haine de soi-dans-l’autre ; laquelle peut se combiner avec la haine de l’autre-en-soi pour activer une sorte de boucle qu’on peut appeler haine du symbolique. Cette notion, que j’ai introduite et exploitée depuis longtemps, se révèle ici utile.
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