Résumé :
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Dans les cas de somatisations graves, l’organisme subit des bouleversements considérables, qui désorganisent les assises corporelles narcissiques-identitaires. Une quantité importante de la libido investira la blessure ouverte à la frontière psyché-soma. Les logiques archaïques régulent alors l’organisation psychique, laissant les logiques affectives du moi sans recours. La vie opératoire s’installe radicalement, immobilisant la processualité psychique. Au-delà de cette visible blancheur, l’auteur propose de travailler en séance à partir des états crépusculaires du corps qui subsistent activement selon deux tendances : l’une à l’inertie, lourde, mortifère, mélancoliforme ; l’autre à l’excitation en excès. Deux voies par lesquelles les reliquats pré-objectaux d’identifications primaires du sujet se manifestent, en lien avec les traumatismes primaires dont ne subsistent que des impressions sans représentation ni histoire. Deux voies pour la régénération du processus d’affectation.
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