Résumé :
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En regard de l'image souvent violente et agressive de la relation fraternelle qu'offrent les mythologies, les récits de rêves nocturnes et l'observation quotidienne, la définition offerte par les dictionnaires et déployée dans les contes de fées est celle que résume la référence idyllique à l'aura fraternelle. L'auteur s'attache à interpréter cette distorsion à la faveur de la fantasmatique exprimée dans les rêves-éveillés de trois patientes concernant deux thèmes où le refoulement semble avoir joué un rôle déterminant et un autre où le problème de l'identité semble central.
On posera finalement la question : la fratrie ne serait-elle pas ma propre représentation ? S'aimer comme des frères, ne serait-ce pas dès lors s'aimer soi-même à travers toutes ses divergences comme des frères pourraient ou devraient s'aimer ?
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