Résumé :
|
Présentation de l'éditeur :
Saussure n'a pas manqué de subir l'impact des mystères du langage par rapport à la linguistique. Encore moins du fracas anagrammatique. Épée à deux tranchants ! Les linguistes, censés être avant tout spécialistes en la matière, s'en rendent-ils assez compte ? Les psychanalystes s'en doutent. Notamment lorsque, face à des enjeux entre clinique et théorie, ils sont confrontés à l'assimilation du langage au réel ... lacanien. Face à l'impossibilité de percer la véritable énigme du langage, ne nous reste-il donc qu'à en jouir de l'exclusivité, depuis notre condition de parlêtre, tout en subissant à la fois le leurre ? En bref, tout être humain n'est-il pas interpelé d'une façon ou d'une autre par les questions du langage, de la langue et des langues ? Par leur rapport à ce que chacun de nous comprend, ou, dirais-je mieux, interroge, sous le nom d'inconscient ? Intrigués par lalangue ? Contagion, comme toute passion ? Celle-ci, exacerbée peut-être en raison même du saisissement du thème, fait que cette rencontre autour de Saussure et la psychanalyse reflète ce que l'on a déjà pu nommer avec sagesse « l'amour de la langue ». Logophilie ? Cette rencontre a réuni à Cerisy outre des linguistes et psychanalystes, des poètes, phonoaudiologues, psychologues, psychiatres, traducteurs, romanciers, musiciens d'opéra - la liste serait longue - afin d'en débattre. Le lecteur constatera dans notre sommaire que, entre autres, la psychanalyse, notamment, est susceptible d'aider à « montrer au linguiste ce qu'il fait ».
|