Résumé :
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Si la destructivité que révèle la désorganisation somatique est tout le contraire d’une puissance diabolique mais au contraire défaillance de mentalisation et carence menaçant la vie, la question du risque d’allonger un patient narcissiquement fragile concerne tous les psychanalystes. La seconde théorie des pulsions permet de penser les états de débordements psychiques en fonction du degré de désintrication des pulsions de vie et de mort, avec des différences notables selon les auteurs. Elle donne aussi le moyen de penser les effets intricateurs de l’investissement par l’objet, convoqués tant dans le tissage transféro-contre-transférentiel de la situation analytique « de base » que dans les situations de fragilité narcissique où l’objet interne et les potentialités projectives sont défaillantes, rendant vital l’investissement par l’objet réanimant la psyché, ce qui modifie la question de l’interminabilité en posant celle de traitements psychiques palliatifs.
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