Résumé :
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Présentation de l'éditeur : L'extension des pratiques d'enregistrement de l'image de soi par vidéo soulève autant de problèmes qu'elle aide à résoudre dans les champs de la formation et de la thérapie. En mettant directement en cause l'individu dans ce qu'il a de plus intime et de plus public, son image, la vidéo pose de façon particulièrement aiguë, les problèmes de l'articulation entre sujet et objet, être et paraître. Machine à représentation et à mise en scène réflexive de soi, la vidéo n'est-elle pas, par excellence, l'outil de Narcisse? Alors qu'elle prétend n'avoir à faire qu'avec l'image objective des corps, cette machine ambiguë joue sur l'image de soi et le fantasme, et récréative, par ses relations circulaires inextricables, toute l'histoire du sujet.Depuis plus de dix ans, Monique Linard et Irène Prax ont poursuivi, en collaboration, l'exploration des effets de l'autoscopie par vidéo sur l'individu et sur le groupe. Elles se sont interrogées sur les potentialités réelles, positives et négatives, d'un tel outil. Leur réflexions s'adressent aux formateurs, aux travailleurs sociaux, aux thérapeutes..., à tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, utilisent la vidéo dans leur pratique professionnelle.
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