Résumé :
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Dans la théorie et la clinique psychanalytiques, la figure fraternelle et le transfert fraternel semblent être rarement abordés, et lorsqu’ils sont remarqués, ils semblent être considérés plutôt des défenses contre les transferts parentaux. L’hypothèse de l’auteure est que la transmission de cet évitement le long de l’histoire de la psychanalyse a sa source dans le fait que Freud a découvert la règle de l’association libre pendant qu’il traitait Emmy von N…, patiente qui venait avec un fantasme fraternel d’allure traumatique. Ainsi, le germe même de la dissymétrie de l’association libre dans la méthode psychanalytique pourrait être imprégné d’un tel fantasme fraternel, ensemble avec l’évitement, chez l’analyste, d’une régression vers le traitement «préhistorique» par l’intermédiaire de la suggestion.
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