Résumé :
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L’autoérotisme n’est pas que « plaisir d’organe » ou autosatisfaction en l’absence de l’objet… La contingence, la vicariance des soins de la mère rend possible le fonctionnement autoérotique à une frontière qui interroge la séparation d’avec l’objet et les fondations du moi. Cette frontière est chiasme : césure et croisement avec l’objet et son corps dans le temps autoérotique. La dynamique de ce croisement du dehors au dedans renvoie aux cures où la limite entre l’objet et le sujet est « en défaut » et ne permettent pas d’engager une dynamique propre au renversement pulsionnel : passage du sujet-objet au sujet-sujet. La régression a un double dans la clinique présentée, puis le passage au double de l’homosexualité primaire, illustre des moments de cure ou la dynamique qui transpose, le dehors au-dedans est engagée. L’auteur fait l’hypothèse d’un réaménagement de ce double primitif.
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