Résumé :
|
Présentation de l'éditeur:
L’auteur présente la thèse selon laquelle la pratique du jeu vidéo a longtemps été abordée en psychologie clinique sous le seul angle des questions d’abus, voire d’addiction. Il présente une approche émergente, qui prend plus en compte la subjectivité des rapports entre un joueur et son jeu. Ainsi peut-on envisager la pratique vidéoludique comme un idiome subjectif. Le cas présenté montre ce qu’un jeune adulte présentant une organisation limite de la personnalité fait de sa pratique vidéoludique. Mais surtout, ce en quoi elle signe ses problématiques narcissico-identitaires et permet au clinicien d’en avoir une lecture renouvelée. L’écho trouvé entre les tiraillements psychiques du sujet et la diégèse vidéoludique peut aussi être un support, un médiateur thérapeutique pour permettre au clinicien d’aider le patient à trouver une solution à ses souffrances psychiques.
|