Résumé :
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Présentation de l'auteur:
Le travail du processus analytique implique davantage qu’une « cure par la parole ». En plus des communications sémantiques, fondées sur le langage, des facteurs non-verbaux – les émotions, les actions et l’inter-affectivité – entrent en jeu. Ils interviennent inconsciemment – à la fois individuellement, entre les deux participants et en eux – et on ne peut les repérer que de façon intermittente dans un sens provisoire, le plus souvent rétrospectivement. À travers le matériel clinique détaillé qu’il présente, cet article tente de mettre en évidence quelques-uns des marqueurs de surface d’un mouvement lent, labyrinthique qui a suivi son cours pendant de nombreuses années, impliquant à la fois l’analyste et le patient et ayant amené l’analyste à formuler sa compréhension supposée d’une action d’un patient et de la mise en acte associée à celle-ci, à savoir la diminution du nombre des séances hebdomadaires. Le récit sous-jacent à cette formulation comprend l’impact d’expériences et d’événements émotionnels dans la vie de l’analyste qui semblent liés à – et salutaire pour – son travail avec ce patient.
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