Résumé :
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Présentation de l'auteur:
Après plusieurs travaux sur la culture juive et notamment les changements de nom des Juifs après la shoah ainsi que le retour au nom de la deuxième voire troisième génération, je souhaite interroger ce qu’il en est de cette identité intérieuredont parle Freud à propos du judaïsme, pour la troisième génération après la shoah. J’utilise lemot yiddish et hébreu balagan (désordre) afin de questionner justement ce balagan intérieur pour cette génération dont les parents sont nés pendant ou après la shoah. Certains jeunes émigrent vers Berlin, d’autres vers Israël, d’autres rêvent de Canada ou d’Amériques, l’Australie fait figure d’ailleurs véritable. Questionner l’histoire, retourner l’histoire sens dessus dessous. Les raisons qui poussent la troisième génération au déplacement ne sont pas les mêmes que celles de leurs parents et grands-parents. Bien que l’on parle à l’heure actuelle d’une nouvelle forme d’antisémitisme qui inquiète certaines familles juives et les ont poussées au départ de France notamment. Mais partent-ils comme leurs grands-parents sont partis au début du XXe siècle ? Comment partent-ils au XXIe siècle ? Et lorsqu’ils ne partent pas, comment justement transforment-ils les blessures de l’histoire familiale ?
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