Résumé :
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Présentation de l'auteur:
Lorsqu’une mère accouche dans un pays très éloigné de sa propre culture, puis vit l’expérience douloureuse d’une maladie grave ou de la perte de son bébé, les soignants sont confrontés à des expériences éprouvantes, tant par la gravité de l’événement que par sa survenue dans un pays d’immigration. La souffrance liée au deuil est universelle. Les soignants, dans l’univers technique contemporain qui risque d’être déshumanisant, se doivent de rester présents auprès des femmes et des familles, malgré les différences culturelles et langagières. Il faut savoir que chaque individu par son histoire familiale, par son cheminement personnel, s’inscrit différemment dans sa culture d’origine, et que les positions individuelles sont beaucoup plus variées qu’on ne l’imagine. Ce qu’il faut surtout comprendre, ce sont les difficultés accumulées par une femme qui doit vivre une grossesse puis la maladie ou la perte d’un bébé loin de sa famille, de ses parents, de son pays. Cette expérience peut néanmoins être mobilisatrice des énergies propres au travail de deuil. Les soignants doivent mesurer combien leurs paroles mais aussi leur présence silencieuse sont aptes à accompagner et à soutenir cette énergie.
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