Résumé :
|
Présentation de l'éditeur :
La cicatrice désigne la trace laissée par une blessure aussi bien physique que morale. Quelle trace laissent les psychoses quand elles se sont retirées, sinon de la vie psychique, au moins de ses manifestations les plus bruyantes ? Quelle trace psychique, mais aussi bien corporelle, s’il est vrai qu’il n’est rien de tel que la psychose, ce « langage d’organe », pour rendre nulle et non avenue la division de l’âme et du corps ? « Le moi est avant tout corporel » (Freud), chacun de nous en «sait» quelque chose, mais les psychotiques plus violemment que d’autres en conservent la mémoire. La cicatrice signe la guérison en même temps qu’elle exhibe le témoignage d’un temps dont il serait imprudent de dire qu’il est révolu. Les cicatrices de la psychose ne concernent-elles que l’ancien psychotique? Ou les relations que le commun des mortels entretient avec l’« inquiétante étrangeté » de la réalité psychique font-elles de la « folie » la chose du monde la mieux partagée? Des psychanalystes interrogent à partir de leur pratique la démesure et l’énigme de la psychose.
|