Type de document : | texte imprimé |
Titre : | Tracer/désirer : le dessin d'enfant dans la cure psychanalytique |
Auteurs : | / Céline MASSON , dir. |
Editeur : | Paris : Hermann, 2010 |
Importance : | 168 p. |
Collection : | Psychanalyse |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7056-7001-6 |
Format : | 168 p. |
35 € | |
Langues: | Français |
Mots-clés : | Psychanalyse de l'enfant ; Dessin d'enfant |
Résumé : |
Présentation de l'éditeur : Les psychanalystes demandent fréquemment aux enfants, lors des séances, de dessiner. Les dessins constituent un support remarquable d'expression de l'inconscient : ils sont l'exposition graphique de la complexité psychique du jeune analysant. Ils reflètent en quelque sorte sa subjectivité, projetée - et sublimée - sur la surface du papier. Par ces représentations, les enfants parviennent à exprimer ce qu'ils ne parviendraient pas à dire, faute de mots pour le faire. Autant dire que les dessins d'enfant permettent l'ouverture d'un espace inédit où le désir se déploie, et où l'image inconsciente du corps se construit. Plus encore, les dessins participent pleinement de l'élaboration de la relation transférentielle. C'est pourquoi, lors d'une cure, l'acte même de dessiner prime sur le contenu du dessin. Il reviendra ensuite à l'analyste de traduire ces représentations, de les interpréter avec les mots que l'enfant emploie. Mais il faudra du temps à l'analyste pour apprendre à les lire, à les entendre, à les interpréter. Il devra s'efforcer de prêter l'oreille à un sens qui demande encore à être ouvert, à une énigme qui semble toujours résister à son déchiffrement. Car le dessin fait appel à la mémoire, en construction, du jeune patient et sa ligne trace, dans le mouvement du transfert, ce dont la parole a du mal à se saisir. En paraphrasant Paul Klee, on pourrait dire que les dessins d'enfant n'ont pas à reproduire le visible mais à rendre visible Extrait de la préface de Céline Masson : L'enfant avant même de savoir parler va éprouver le besoin d'inscrire des traces : marques, taches, points, lignes, boucles, spirales... Son geste de main entraîne tout son corps vers une expression de langage qui tend vers l'Autre. Faire trace pour se donner un support, une assise qui fasse lien entre dedans et dehors, lieu de projection des pulsions. Ex-pression des pulsions et mise en images et en figures de l'activité fantasmatique. Le dessin projette, met en espace une image du corps, instaure un cadre qui permet la mise en scène de l'énigme. Il est le véhicule des fantômes, des visages d'histoire et de mémoire en venant représenter l'absence par cette présence énigmatique qui compose les formes. Le dessin est une prise sur l'énigmatique et l'actuel, il doit être interprété, travaillé dans le mouvement même de sa réalisation, dans le mouvement même du transfert lorsque le dessin est réalisé dans le cadre de la cure. C'est donc ce mouvement transférentiel qui va nous intéresser dans ce livre, le dessin pris dans le travail analytique. Il est alors pré-texte à la mise en mots et aux associations libres. L'image accompagne la parole qui transforme elle-même le processus de figurabilité à l'oeuvre dans le tracé. Françoise Dolto écrivait : «On ne dessine pas, on se dessine et l'on se voit électivement dans une des parties du dessin... Non, on ne raconte pas un dessin, c'est l'enfant lui-même qui se raconte à travers le dessin. Un dessin, c'est un fantasme extemporané dans une analyse ; c'est comme cela qu'il faut l'écouter» |
Note de contenu : | Illustrations |
Contenu détaillé (dépouillement) : |
|
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|---|
10015735 | MAS | Ouvrage | BSF Paris | ψ Réserve : Ouv. A-Z | Consultation sur place |