Résumé :
|
Présentation de l'éditeur :
Peut-on avoir confiance dans le langage ? Les mots expriment-ils fidèlement notre pensée ou nous trahissent-ils ? Le concept de confiance, longtemps central en philosophie et sciences humaines a perdu de sa légitimité dans la seconde moitié du XXe siècle. En effet, avec l'approche structuraliste s'est ouvert une « ère du soupçon », dominée par la critique des formes spontanées de parole. Aujourd'hui, les profondes mutations en cours, tant au plan économique que politique et culturel, invitent à se réinterroger sur le concept de confiance. Tel est l'objectif de ce livre : mettre en place les bases d'une recherche pluridisciplinaire en lettres et en sciences humaines sur la question de la confiance, posée à partir de son articulation au langage. Des spécialistes issus du droit de la philosophie, de l'économie, de l'histoire, de la littérature, de la psychologie, de la psychanalyse croisent leurs analyses autour de deux axes principaux : la confiance dans le langage comme base commune symbolique et subjective au cœur de la construction de chaque individu, de toute relation, du lien social et de la culture ; la confiance comme phénomène langagier : les modalités d'expression de la confiance dans le registre intime, social, politique. Deux grands axes explorés à partir de plusieurs thématiques : la parole au quotidien, la parole en thérapie, les liens de confiance dans une équipe institutionnelle, la confiance dans le récit autobiographique, la culture comme espace symbolique, la confiance dans les discours publics. Confiance, méfiance, manipulations, trahison une réflexion au cœur de l'actualité
|