| Type de document : | texte imprimé |
| Titre : | La "lettre" du rêve : un lecteur pour la psychose |
| Auteurs : | / Dominique BOUKHABZA |
| Editeur : | Toulouse : Érès, 2012 |
| Autre Editeur : | Strasbourg : Arcanes |
| Importance : | 206 p. |
| Collection : | Hypothèses |
| ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7492-3348-2 |
| Format : | 206 p. / 22 cm |
| 23,50 EUR | |
| Langues: | Français |
| Mots-clés : | Rêve ; Trou ; Jouissance ; Symptôme ; Trait unaire ; Fantasme ; Répétition ; FREUD, Sigmund. - Un souvenir d'enfance de Léonard de Vinci ; Corps ; Inconscient ; Théorie psychanalytique ; Traces ; Lettre ; Déchiffrement |
| Résumé : |
Présentation de l'éditeur :
Le rêve n'a pas épuisé ses réserves avec la pensée freudienne qui en a ouvert la voie. Sa cheville ouvrière, le couple déplacement-condensation, dont les liens avec le concept lacanien de «lettre» sont développés, constitue un instrument de lecture pour le déchiffrage de la jouissance mais aussi son chiffrage, son «exportation» dans la langue. La lettre du rêve, actionnée par le transfert, s'avère, du coup, un levier essentiel de la cure analytique des psychoses, comme l'atteste la clinique des cas rapportés. L'auteur confronte ce travail de la lettre dans la psychose à celui que produit la névrose, afin de cerner ce qui l'en distingue. Elle explore comment cette commémoration de la jouissance se fait pour chaque structure et peut ensuite quelque peu se défaire par l'action de la lettre. Cet ouvrage part de la clinique pour tenter, à partir des concepts freudiens et lacaniens mais parfois aussi kleiniens, d'affûter ces outils qui permettent de penser ce qui se joue, dans cette zone indécise entre corps et langue où oeuvre la pulsion. Dominique Boukhabza est psychanalyste à Marseille. Elle est ancien psychiatre des Hôpitaux. Extrait de l'introduction Notre propos est d'exposer un trajet, celui d'une expérience de l'inconscient telle qu'elle est apparue d'abord de façon, si ce n'est fortuite, du moins inattendue, et le questionnement qui s'en est suivi, pour aboutir à la mise en ordre, mise en forme de cette expérience, puis sa conceptualisation au travers des outils alors à notre disposition. Mais la nécessité est progressivement apparue d'en forger d'autres, nécessité d'ailleurs ressentie confusément dès le début, dans la confrontation à ce qui avait déterminé le choix de cette pratique, celle de la psychose. Nous avons choisi de partir d'une analyse menée en institution parce que inaugurale de cette expérience. C'est de la rencontre avec cet analysant psychose que nous datons son début, rejoignant là sans doute la lignée de ceux pour qui le transfert psychotique est la porte d'entrée de l'inconscient. Le mode d'adresse, particulier, qu'utilisait A., cet analysant, puisque constitué presque exclusivement de rêves, a été pour nous la source d'une interrogation mais aussi, très précocement, d'une conviction, conviction selon laquelle s'élaborait là un savoir qui s'accompagnait de la mise en place d'une autre position subjective. L'interprétation de cette analyse a donné lieu, déjà, à plusieurs versions successives et peut-être d'autres suivront. A l'époque de la deuxième version, nous considérions que la cure avait produit un nouveau nouage, proche du sinthome lacanien, par le biais des rêves. Nous pensons encore que quelque chose de cet ordre s'est produit, même si notre formulation serait aujourd'hui quelque peu différente. Notre attention, en effet, a été plutôt attirée par la suite sur la fonction de déchiffrage des formations de l'inconscient, du rêve en particulier et ses conséquences pour ce qu'il en est de la jouissance prise dans la langue. C'est à cet endroit qu'il a paru indispensable de se donner des outils permettant de discriminer plusieurs états des éléments langagiers en rapport avec leur imprégnation par la jouissance. Ceci a d'ailleurs fait lien, pont entre les différentes structures, et conduit sur le terrain du symptôme névrotique, puis celui de la répétition et de la pulsion. Notre propos n'est pas ici d'ajouter un commentaire de plus sur les outils conceptuels freudiens et lacaniens. Il est surtout d'indiquer l'usage que nous en faisons dans le fil de notre expérience d'analyste, mais aussi les modifications ou extensions qui nous paraîtraient pertinentes. Dans le même mouvement, s'est d'ailleurs imposée une réflexion sur la théorie analytique, les conditions de sa production, ses impasses et ses progrès, ainsi que sur les dispositifs institutionnels analytiques, leurs fondements, leur nécessité ou leur contingence. Derrière ces questions s'en cachait une autre, celle du collectif supportant toute avancée individuelle. Ce n'est qu'aujourd'hui que peut s'extraire le fil qui a relié ces questions, extraction forcément limitée au point où nous en sommes maintenant. Cette trajectoire a ouvert au passage un certain nombre de questions en suspens pour la théorie et la pratique analytiques, questions auxquelles nous pensons pouvoir donner des éléments de réponse. |
| Note de contenu : | Index, figures |
Exemplaires (1)
| Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
|---|---|---|---|---|---|
| 10014903 | BOU | Ouvrage | BSF Paris | ψ Réserve : Ouv. A-Z | Consultation sur place |
